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Axa se tourne vers les autoentrepreneurs

Liaisons Sociales Magazine | Relations Sociales | publié le : 19.10.2017 | Séverine Charon

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Suite à la loi El Khomri, les premiers pas vers une protection sociale des travailleurs non salariés ont été franchis en faveur d’un assureur privé.

La précarité et l’absence de protection sociale en vigueur chez Uber, Deliveroo, Foodora et autres plateformes de mise en relation par voie électronique sont connues. Au printemps dernier, avec la loi El Khomri, le gouvernement a voulu obliger ces employeurs du numérique à s’engager en contribuant financièrement à la protection sociale et à la formation de leurs travailleurs non salariés (TNS). À compter du 1er janvier prochain, les plateformes auront le choix entre souscrire un contrat d’assurance qui couvre leurs travailleurs non salariés sur le risque d’accident du travail ou, si elles ne le font pas, rembourser les cotisations ATMP (accidents du travail malaparti le coût de couverture sociale si l’autoentrepreneur a plusieurs employeurs. Une chose est sûre, la loi ElKhomri a poussé certains acteurs à réagir, et les assureurs à se positionner. En juillet, Uber a indiqué qu’il allait fournir à l’automne des produits d’assurance à ses travailleurs indépendants grâce à un partenariat conclu avec l’assureur privé Axa. Début septembre, Deliveroo a officialisé la mise en place d’une couverture accident du travail pour ses 7500 coursiers à vélo. Là encore, Axa a été choisi. Du côté d’Uber, le nom de l’assureur a été annoncé, mais le contenu du contrat pas encore défini. Pour Deliveroo, les garanties négociées sont censées être mieux adaptées aux besoins des coursiers que la couverture AT-MP, mais elles n’exonèrent pas Deliveroo de ses obligations de remboursement des éventuelles cotisations AT-MP. Pour l’instant, le gagnant semble être Axa.

Auteur

  • Séverine Charon

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