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Des cursus toujours très pros

Liaisons Sociales Magazine | Formation Continue | publié le : 07.09.2015 | Eric Béal

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Accueil des salariés, professionnalisation, international… Les MBA et masters RH en formation continue doivent répondre à de nombreux défis. Nous avons passé les cursus au peigne fin pour mettre en avant les plus performants.

Décoincer une carrière ou tourner le dos à un premier métier. Les raisons ne manquent pas de reprendre des études pour se lancer dans la gestion RH. Parmi les masters, MBA ou diplômes de niveau 1 spécialisés en gestion RH, recensés pour le volet «formation initiale» du Palmarès Liaisons sociales (voir LSM n°161), environ la moitié accueille un nombre significatif de personnes en formation continue. Certains ouvrent même exclusivement leurs portes aux professionnels, qu’ils soient ou non déjà dans la filière RH.
Pour susciter l’intérêt, le petit monde de la formation continue en gestion des ressources humaines n’a d’autre choix que de se tenir au courant des besoins exprimés par les entreprises. Objectif : accompagner, voire anticiper les évolutions de tendance, malgré la rigidité du système d’habilitation ministérielle qui gèle les programmes pendant cinq ans. Les responsables pédagogiques s’entourent d’intervenants issus des entreprises, enrôlent des DRH dans leur comité stratégique, suivent la carrière de leurs anciens élèves ou bien tissent des contacts assidus avec des clubs professionnels, parmi lesquels les antennes locales de l’ANDRH tiennent le premier rôle.

Pour autant, ils ne peuvent ni ne souhaitent délivrer le même diplôme. Chacun d’entre eux cherche à s’adapter à la demande des entreprises de sa région : groupes internationaux, ETI ou grosses PME. Au final, les différences sont nombreuses et touchent aussi bien l’organisation des horaires que la pédagogie, le choix des sujets mis en avant, le mode d’alternance cours/entreprise et jusqu’à la durée totale des études. Sans parler du coût, qui passe du simple au quintuple entre le Cnam et l’Essec. Pour comparer tous ces diplômes, nous avons retenu trois types de critères : l’accessibilité pour les salariés, le niveau de professionnalisation et l’ouverture internationale.

Le résultat montre qu’un diplôme peut difficilement être bon dans tous les domaines. Alors qu’il est champion de l’accessibilité pour les salariés –avec des cours concentrés sur le vendredi et le samedi, un coût parmi les plus bas et la possibilité de valoriser une expérience professionnelle (VAE)–, le master GRH en entreprise ou en association du Cnam (voir aussi page 68) disparaît des autres tableaux. à l’inverse, les MBA de l’Institut Magellan-ENS Cachan, incomparables sur l’ouverture à l’international et qui se classent parmi les diplômes les plus professionnalisés, n’apparaissent pas parmi les dix plus accueillants pour les salariés.

Auteur

  • Eric Béal

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