La mobilité géographique est souvent délicate à mettre en œuvre. Accompagnement personnalisé, aides financières ou encore sécurisation des transitions, quelles sont les pistes pour susciter l’envie d’ailleurs ?
Pas si simple : si ces trois expériences se sont montrées concluantes, elles font toutefois figure d’exception. « Les gens sont très ancrés dans leur territoire, et les DRH souvent déçus des résultats, alors que, dans certains cas, la mobilité géographique pourrait préserver des emplois », affirme Xavier Tedeschi, dirigeant du cabinet Latitude RH.
Marie-Pierre Grimaud, consultante RH à l’Apec, constate elle aussi que la mobilité des cadres est de moins en moins évidente : « La mobilité géographique est un projet à la fois personnel et professionnel et, dans cette perspective, certaines régions sont peu attractives : celles où le conjoint aura du mal à retrouver du travail, celles où le potentiel économique est moindre, au risque de peser sur les performances commerciales et l’évaluation professionnelle. »
Tandis qu’à Toupargel, spécialiste de la livraison à domicile de produits surgelés, « la mobilité géographique est avant tout adossée à la promotion interne, décrit Aline Arnoud, RRH en charge de l’emploi et de la formation. L’évolution professionnelle ne peut se faire qu’en changeant de site, en particulier lorsque les superviseurs deviennent chefs d’agence ». Problème :