De modestes améliorations, tel est le constat de l'étude menée par CFIE Conseil sur l'information sociale et environnementale dans les rapports annuels 2014 des entreprises.
« À l’exception des années 2004, 2005, 2012 et 2013, qui correspondent aux premières années de l’application des lois NRE et Grenelle 2* et pour lesquelles on constate une légère accélération du niveau de transparence, les améliorations sont modestes », constate CFIE-conseil (Centre français d’information sur les entreprises) dans son étude annuelle 2014 sur l’information sociale et environnementale dans les rapports annuels des entreprises (44 sociétés analysées).
Perfectible
Cette insatisfaction s’explique par plusieurs raisons : choix trop sélectif des thèmes abordés, attention portée à la mesure de la performance plutôt qu’à celle de l’impact, un périmètre imprécis ou incomplet.
À l’examen des rubriques abordées, CFIE-conseil constate que le thème de l’emploi demeure assez bien traité. Mais celui de l’organisation du travail est « clairement perfectible », tout comme celui des rémunérations. La rubrique hygiène-santé-sécurité est la plus aboutie, même si des progrès restent à faire sur la santé des salariés.
Contrôle
Quant aux relations professionnelles, manque « le détail du dialogue social au niveau des principaux pays d’implantation, notamment ceux où la constitution d’instances de dialogue crédibles est difficile ». Toutes les entreprises mentionnent un dispositif de contrôle de leur chaîne d’approvisionnement, signale le cabinet, recouvrant des situations diverses.
* Depuis la loi NRE (nouvelles régulations économiques) de 2003, complétée par la loi Grenelle 2 de 2010, les sociétés françaises cotées doivent indiquer dans leur rapport de gestion les conséquences sociales et environnementales résultant de leurs activités.