Huit actifs sur dix se disent prioritairement préoccupés par des questions de santé. Qu'il s'agisse de la leur ou de celle de leurs proches, ce souci pèse fortement sur leur concentration au travail.
La santé reste la préoccupation quotidienne majeure des Français (81 %) et, pour près d’un actif sur deux, leurs difficultés de santé ou celles de leurs proches pèsent fortement sur leur concentration au travail, selon la 5e édition du baromètre Domplus-BVA* “Les Français et leurs préoccupations de la vie quotidienne”, publié le 13 octobre.
« Le sujet de la santé perturbe également 34 % des actifs dans la gestion de leur budget », observe Arnaud Vallin, directeur Usages sociaux et marketing social de la société d’intermédiation Domplus. De plus, les événements liés à leur santé ou à celle de leurs proches ont déjà entraîné l’absence de 52 % des actifs (en hausse de quatre points par rapport à 2014). Et un tiers d’entre eux sont perturbés par des situations particulières imprévues (une hospitalisation ou l’aide à proche dépendant), un indicateur en augmentation de six points.
Aides de l’employeur Par ailleurs, seuls 62 % des actifs (-3 points) considèrent que leur employeur s’implique pour les aider en cas d’imprévu. Parmi les solutions possibles, le temps partiel temporaire est plébiscité (86 %), devant le télétravail (71 %) et la suppression des réunions après 19 heures (69 %). Les actifs sont aussi très intéressés par des aides financières (60 %), matérielles (56 %) et d’accès au logement (53 %).
Plus largement, l’enquête met en exergue que 72 % des actifs se préoccupent de l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
Même s’ils sont 79 % à déclarer parvenir à cet équilibre de façon satisfaisante, l’étude enregistre une baisse notable (-7 points) de cette affirmation. « Cela ne veut pas dire que c’est simple », souligne Arnaud Vallin. Selon lui, cette évolution s’explique par plusieurs facteurs : « La nature du travail, aujourd’hui très majoritairement tertiaire, avec des fonctions nécessitant des travaux de réflexion ; une limite entre temps personnel et professionnel fixée en partie par les managers et non plus par la règle collective ; et des outils numériques qui accentuent ce mouvement. »
* Échantillon de 980 personnes, dont 564 actifs, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
